L’histoire de notre civilisation commence par une pomme, ou une figue, croquée par Adam et Ève et qui leur valu d’être chassés de l’Eden. Prélude à une incroyable épopée biblique dans laquelle les plantes ne cesseront de jouer un rôle important. Aujourd’hui encore, ces textes nous relatent aussi bien le pouvoir symbolique joué par ces végétaux que l’histoire de la naissance de l’agriculture… Tandis que certaines plantes évoquent immédiatement la désolation et le châtiment divin, d’autres, touchées par la bénédiction, se révèlent prodigieuses. La grenade devient partout un symbole d’abondance et de fertilité grâce à ses nombreuses graines couleur de rubis, de sang, de vie.
Le cèdre est cité 70 fois dans la bible. Les chardons, véritables fléau de Dieu, sont toujours associés à un malheur. Et si l’ivraie n’apparaît que dans une unique parabole du Nouveau Testament, Séparer le bon grain de l’ivraie fait partie de ces expressions bibliques passées depuis longtemps dans le langage courant.
Ce livre décortique les textes sacrés sous l’angle de la botanique. On apprend ainsi quel bois utilisa Noé pour construire l’Arche ou encore quelle variété forma la couronne d’épines qui ceignit le front du Christ. On y découvre l’origine étymologique des noms hébreux de chaque plante ainsi que leur définition botanique.
Le récit nous entraîne, de versets en chapitres, porté par une illustration donnant la part belle à ces plantes révélées.