Diogène ou La Tête entre les genoux rassemble des « textes potagers » : ni poésie... quoique, ni nouvelles… quoique, ni pages de journal… quoique. De “quoique” en couacs, l’ordinaire d’un homme parmi les autres hommes que Lucien Suel avait excellemment résumé :
« Nous sortons de l'enclos en restant dans le clos. Tout est texte et prétexte pour un voyage dans l'histoire et la géographie, les sciences naturelles et la politique, la satire et l'information. Les légumes, fleurs, feuilles, fruits et condiments nous parlent de mythologie, littérature, écologie, gastronomie, cinéma, luttes sociales, drogue, religion et démocratie... Ainsi, le jardin d'un homme est homothétique de l'univers. Il contient l’univers. Il est l'univers.»