L’homme et les herbes… : le parti pris de ce livre — et son originalité — réside dans cette association de termes peu commune. En évoquant les multiples usages (herbes tinctoriales, médicinales, jouer sur l’herbe, chanter l’herbe…) et les diverses représentations de l’herbe, l’auteur s’attache à révéler l’ingéniosité que l’homme a mis en œuvre pour l’« apprivoiser », en tirer divers profits. Apparaît ainsi l’homme industrieux, capable de transformer les données de la nature et, ce faisant, de se transformer lui-même, écrivant la « saga » de l’herbe — qui est aussi celle de l’humanité.