Selon Evelyne Malnic, c’est parce que la situation est réellement catastrophique pour la vigne, nos sols, la planète et le climat qu’il ne faut pas perdre espoir et qu’il faut agir: « La situation est grave, elle n’est pas désespérée. De tout temps, la vigne cultivée a été soumise à de grands bouleversements climatiques, des maladies, et contrainte d’évoluer pour subsister. Obligeant à repenser sans cesse la viticulture telle qu’on la pratique depuis plus d’un siècle.
La course contre la montre est engagée. Face à la catastrophe annoncée, à l'urgence, il ne faut pas seulement limiter la casse. Mais aller au-delà, réinventer l’agriculture, l'arracher à ses impasses, renouveler ses pratiques. Réécrire le récit de la viticulture. Réparer et repartir.La solution existe, je l'ai rencontrée. Elle se nomme viticulture bio - biologique et biodynamique. Une viticulture qui exclue l’utilisation des pesticides de synthèse et prône la fertilisation naturelle des sols. »
L’auteur a voulu traité de bio et de biodynamie dans un seul ouvrage car elle défend l’idée d’une gestion systémique et que ces deux types de viticulture ont un objectif commun : revivifier la terre, faire vibrer le terroir, redonner un équilibre à la plante et au sol.
Cet ouvrage s'adresse à tous les vignerons soucieux de faire des vins de qualité. A tous les futurs vignerons pour leur montrer qu'une autre voie est possible, réaliste, responsable, écologique, humaine, humaniste, en n'éludant pas les questions qui peuvent retenir, freiner, faire hésiter - comme celle de la rentabilité et du coût de la viticulture bio. Aux amateurs de vins « authentiques » parce que, comme l’écrivait Charles Baudelaire, « Un soir l’âme du vin chantait dans les bouteilles (…) Un chant plein de lumière et de fraternité. »