En ces temps d’inquiétude face à l’urgence écologique et climatique, où l’on déplore une déconnexion croissante d’avec la nature, il existe un moyen simple de soigner la terre et les vivants : planter un arbre, voire des arbres pour élever une forêt. Ce geste simple, si peu coûteux, apporte tant de bienfaits : tempérer la hausse des températures, contrer l’artificialisation et la désertification des sols, freiner la dégradation de la biodiversité, et enfin reprendre contact avec le monde vivant, indispensable à notre santé physique et psychique.
C’est cela que propose Ernst Zürcher : replacer l’arbre au centre de nos vies. Au-delà du seul acte de planter, c’est à un engagement durable qu’il appelle et, finalement, à un doux bouleversement de nos cultures. Pas à pas, le célèbre forestier suisse nous apprend à faire grandir un arbre tel un enfant qui, une fois adulte, nous protégera à son tour. Bien plus qu’une somme d’arbres, la forêt devient alors un
organisme vivant à part entière, regorgeant d’espèces et de fonctions écologiques qui lui sont propres. En suivant l’exemple d’Ernst Zürcher, nous pouvons fonder une “civilisation de planteuses et planteurs d’arbres”. Et la vie redevient abondante…