Bravo ! Vous vous êtes laissé tenter et avez débuté votre potager en expérimentant la permaculture, cette lame de fond qui depuis quelques années déjà bouleverse certitudes et habitudes au jardin. Vous êtes venu, vous avez vu, vous avez semé, planté, paillé, butté et accompli tant d’autres gestes, tous plus recommandés et recommandables les uns que les autres : vous avez envie de continuer, approfondir, faire mieux, plus, réussir ce qui n’a pas marché…
Continuer, même si parfois les résultats, sans être décevants au point de vous pousser à remiser grelinettes et sarcloirs aux oubliettes, ont eu ce mérite de vous faire apprécier la justesse du dicton : “On naît jardinier, on meurt apprenti.”
Une excellente nouvelle pour tous ceux qui ont vu leurs premiers pas si couronnés de succès qu’ils n’ont qu’une envie : mieux faire. Mais aussi pour les autres, qui ont eu le sentiment de consacrer beaucoup d’énergie pour finalement nourrir limaces ou pathogènes. Sans oublier ces quelques-uns chez qui est né un désir imprévu : approfondir leur vision permacole, étendre cette pratique au-delà des frontières du jardin, dans l’intimité de leur vie.